Hélène BERTIN

Résidence du 02/05/2023 au 26/05/2023

Mécénat de Production
Fondation d’entreprise Martell X Le Nouveau Printemps

Hélène Bertin présentera son projet « Danseuses-Coquelicots » le mercredi 24 mai 2023 à 18h30, Ateliers du Faire.
Entrée Libre, sur réservation.

Le Projet : Danseuses-Coquelicots

Transmise par les gestes de sa mère les danseuses-coquelicots sont assemblés à chaque printemps.

Prendre un pistil d’un coquelicot fané et un bouton fermé, ouvrir le calice et déflorer les pétales puis assembler robe et tête.

Cette forme est réalisée en six tirages unique en pâte de verre auprès de Laëtitia Andrighetto et Jean-Charles Miot à Cognac.

Chaque danseuse est monochrome, elle visite une température de lumière différente. Suspendues au-dessus d’un parquet de danse elles éclairent faiblement des danseurs à l’instar des lucioles.

Danseuses-coquelicots font partie du projet :

Dança dança abelha I Danse danse abeille

Lo bordon t’acompanha I Le bourdon t’accompagne

Que sias tos passes de fèsta I Sois tes pas de fête

Qu’èi gravat la rusca de gai I J’ai gravé l’écorce de joie

Cette œuvre, dont le titre est une formule incantatoire, est une sculpture d’usage. Comme souvent dans le travail d’Hélène Bertin, elle est conçue pour permettre une croissance par l’implication des visiteurs et des rencontres qu’elle suscite. L’œuvre est exposée pour y rebondir. Cette sculpture en alvéoles de contreplaqué est réalisée par André Mercoiret, inventeur du parquet miel. Sur la surface sont gravés des dessins de Bettina Henni révélant cet outil de connexion des corps. Dança dança abelhas / Lo bordon t’acompanha / Siás tos passes de fèsta / Ai gravat la rusca de jòia est couronnée par des suspensions lumineuses, qui à l’instar de lucioles, éclairent ceux qui la dansent.

Elle sera présentée au Nouveau Printemps de Toulouse du 2 au 24 juin 2023. Elle fera ensuite l’objet d’une itinérance.

Hélène Bertin, née en 1989 dans le Luberon, vit et travaille à Curcuron
« Hélène Bertin envisage l’art comme un rassemblement, ses œuvres s’attachent à la valeur sociale, tout autant qu’à la valeur d’usage. À cheval sur les coutumes et les techniques, elle se saisit de l’opportunité de projets artistiques pour mettre en oeuvre des relations humaines. Chacune de ses expositions ou de ses livres est le lieu d’un travail d’équipe dans lequel des savoir-faire et des récits se tressent. Portant son attention sur l’argile, les sculptures émergent d’expériences liées à ses travaux de recherches autour des jeux, des rites et des figures marginales. »
Guillaume Mansart.